30.10.08

Qu'aurais-je à dire de plus?

C'est drôle.
J'ai changé.
Du moins, sûrement que j'ai changé!

Avant, j'écrivais des articles sur mes blogs surtout pour laisser des indices sur mes humeurs ou mes impressions. Avant, ça ressemblait plutôt à une sorte de série de message implicite à décoder... Du moins, je crois...

Parce que même si je me vidais le coeur, c'était pas écrit noir sur blanc ce qui se passait dans mon coeur, dans ma tête, dans ma vie...
Aujourd'hui c'est différent.

Aujourd'hui, je n'ai plus besion de mon blog pour dire comment je vais.

C'est drôle.
J'ai changé.

À peu près n'importe qui peut me demander à peu près n'importe quoi et pourrait s'attendre à une réponse directe, franche et sincère... ''T'as-tu hâte?'' ''Non.''
Dans la mesure où je ne me cache plus vraiment, dans la mesure où j'ai moins peur d'être affiché et dans la mesure où je suis enfin prêt à être le héro de ma propre vie comme vous tous êtes les héros de la vôtre : J'ai changé.

Pour le mieux?

Le temps le dira, mais pour le moment, je suis bien. Et j'ai pour me dire que ''tant qu'on est heureux, c'est à peu près tout ce qui compte''...

Donc voilà, des fois je me dis que j'écris pour rien dire sur mon blog... Sûrement que c'est ça... Des fois... Mais je le justifie ainsi... C'est qu'aujourd'hui je n'écris plus pour les même raison...

Luv xx

PS ''Tant qu'on est heureux, c'est tout ce qui compte...'' Ne serait-ce pas là une question philosophique que d'essayer de définir ce qu'est le ''bonheur'' à prima bord?

28.10.08

Aujourd'hui

Je ne suis pas allé à mon cours de théâtre ce matin... En fait, je devrais encore y être. Je ne me sentais pas très bien...
Une matinée au lit et dans un bain chaud m'a fait du bien, mais depuis quelque temps, j'ai mal partout! J'comprend pas trop, mais je ne me pose pas trop de question... J'suppose que j'ai besoin de repos! o0

Chose certaine, je ne perd pas la tête! J'ai commencé et terminé un jeu vidéo de puzzle, d'observation et de logique en fin de semaine! =D Bon, c'est pas grand chose vous allez dire, je suis d'accord, n'empêche, les neurones allaient vite! X3
Et puis, je suis dans ma passe "lecture de théâtre québécois", avec cette Marie et ce Michel! D'autant plus que j'i hâte de découvrir Judith Thomson et d'autres encore!

(Des Fraises en Janvier? o0)

Heheh... Alors voilà... La phrase que j'aurais ce matin dans mon cours :

"Peut-être que je me couche trop tard ou peut-être que je me lève trop tôt, mais quoiqu'il en soit mon corps se crispe, s'émiette, en laissant libre mon esprit qui s'envole et fait la fête aux lectures de plusieurs livres qui m'insuffle d'une certaine joie malgré ma faiblesse d'aujourd'hui."

27.10.08

Le Faucon

Eh oui... Je l'ai commencé et terminé Le Faucon de Marie Laberge aujourd'hui! Tout comme l'Anse-à-Gilles, j'ai trippé! Je sais pas si c'est la plume de Marie ou si c'est le théâtre tout simplement, mais les trois seuls personnages de sa pièce font vibrer tout-jusqu'à faire vibrer le vide lui même... C'est peut-être juste moi, c'est peut-être pas si bon... Et sûrement que ma critique est pas très pertinente parce que je fais juste dire que j'ai aimé ça...

Mais compter sur moi pour y revenir un m'ment donné! En attendant, cette oeuvre s'ajoute à mes délices! =D

Origine de la Gay Pride

De nombreuses personnes, tant hétéro que homo, bi, transgenre, n'arrête pas de se demander si la fierté doit toujours avoir lieu et aussi que ce n'est qu'en faite qu'une grande fête où les gays se font plus ridiculiser que d'autres choses. J'ai trouvé un article qui nous montre le pourquoi et le quand que cela est partis.

«Il était une fois Stonewall...;

Pour comprendre les origines historiques des marches de la fierté gaie et lesbiennes, comme celle de divers/cité, qui se tient le premier dimanche d'août depuis 1993, il faut faire un saut en arrière de 34 ans, en 1969, à New-York. Retour, donc, sur le déroulement d'un évenement historique qui aura une résonnance inouie à travers les années.

À cette époque, dans tout l'État de New-York, il est interdit de servir de l'alcool aux homosexuels et illégal de danser entre hommes. Le seul bar de New-York qui accepte de servir de l'alcool à des hommes qui dansent ensemble et à des homosexuels qui 'afficent comme tels est le Stonewall Inn, situé au 53 Christopher Street, au coeur du greenwich village. Le lieu est tenu par la mafia, qui achète sa tranquilité aux autorités en leur glissant des enveloppes bourrées de dollars. Malgré ce racket lucratif, la police ne peut résister au plaisir d'humilier régulièrement la clientèle du bar.

Le vendredi 27 juin 1969, un inspecteur de police, accompagné de sept officiers de la brigade des moeurs habillés en civil, débarque peu avant minuit et annonce son intention d'arrêter le personnel et la soixantaine de clients qui s'y trouvent. De telles pratiques étaient fréquemment utilisés par la police, qui avaient l'habitude de mener ces descentes contre les gais qui, d'ordinaire, ne résistaient pas et se laissaient embarquer. À la sortie du bar, quelques travestis et passants assistent à l'évenement en spectateurs, bien vite rejoins par d'autres. Quand le fourgon de la police arrive, de passive, la foule devient de plus en plus hostile.

C'est une femme habillé de façon masculine, entrainée hors du bar par la police pour être embarquée, qui déclenche par sa résistance et son refus de se laisser faire le début de l'émeute. Quelques drags queens-qui se diront bouleversés par la mort, le jour même, d'une de leurs icônes gaies, Judy Garland-décident d'en remettre en envoyant des bouteilles vides aux représentants de l'ordre, qui se voient obligés de battre en retraite à l'intérieur du bar. De jeunes prostitués se joignent aux drag queens et prennent des briques qui forment la pavé de la rue et les lancent dans les fenêtres du bar. Les policiers s'affolent: l'un d'entre eux menace même de tirer sur la foule, tandis que l'un des manifestants improvisés tente de mettre le feu au bar pour «faire griller les poulets».

C'est le début d'une émeute qui va durer toute la nuit et dont il existe différentes versions (c'était sans doute inévitable, vu que Stonewall devenait de plus en plus une légende à laquelle plusieurs voulaient être associés). Des renforts appelés à la rescousse permettent finalement de vider les rues quelques heures plus tard. L'édition du 29 juin du New york Daily titre: «Descente dans une ruche gaie: les abeilles piquées comme des folles». Le soir même, plus de 500 manifestants défilent dans Christopher Street, en passant devant le ba, fermé depuis les émeutes, pour exprimer ouvertement leur homosexualité et condamner l'attitude de la police.

Dans les semaines qui suivent, toute une partie de la population new-yorkaise se sent solidaire contre les policiers qui, depuis quelques années, ne pourchassent pas que les gais, mais également les toxicomanes, les sans-abris, les étudiants gauchistes et tout ceux qui peuvent sembler marginaux. On peut expliquer une telle réaction en considérant la naissance et le développement, dans les années précédentes, d'une contre-culture volontiers rebelle aux valeurs de respectabilité de la société de l'époque. En outre, la liberté sexuelle grandissante remet en cause l'intolérance vis-à-vis de l'homosexualité.

La télé, la radio et les journaux à grand tirage font écho de la révolte des homosexuels. La nouvelle fait rapidement le tour du monde et Stonewall devient le symbole d'un minorité invisible et opprimé qui demande le droit de jouir des libertés revendiqués par tous les citoyens.

Au début de 1970, l'un des manifestants, Graig Dowel, fonde le Gay liberation front (GLF) et décide d'organiser en juin une grande manifestation dans les rues de New-York pour commémorer les évènements de Stonewall. Le dimanche 28 juin 1970, malgré la peur et les menaces, entre 7000 et 10000 personnes défilent sur la sixième avenue jusqu'à Central Park en criant les slogans «Gay Power!» , «Two,four,six,eight! Gay is just as good as straigth!» et «Out of the closet! Into the streets!» Cette première marche s'achève par un gay-in à Central Park, envahi pacifiquement par les manifestants qui s'embrassent et fument des joints sur le gazon.

Au même moment, dans d'autres grandes villes américaines(dont San Francisco, Boston, Los Angeles et Atlanta), des groupes de gais et lesbiennes organisent, sans réelle concertation et de manière improvisée, leur premières manifestations, regroupant de quelques dizaines à quelques centaines de personnes pour souligner le premier anniversaire du Stonewall.

Et avec le temps, le mouvement prend de l'ampleur. D'abord circonscrit aux États-Unis, où sa popularité grandit, le phénomène traverse l'Atlantique et se propage en Europe et peu à peu sur tous les continents. Ces célébrations, qu'on nomme d'abord Gay pride, puis lesbians & gay pride dès la fin des années soixante-dix deviennent de véritables parades ou défilés hauts en couleur qui commémorent le souvenir et le idéeaux d'égalité de Stonewall.

Même si elles sont souvent perçues comme des marches festives aux accents carnavalesques, les célébrations de la fierté demeurent, par leur seule existence, des manifestations politiques avec les revendications du moment (reconnaissance des conjoints, famille, lutte contre l'homophobie, lutte pour l'obtention du droit de se marier, etc.), le tout evidement enrobé d'une douce folie et d'un esprit de carnaval et où les groupes communautaires se mêlent à certains commerces reliés à la communauté.

auteur; Yves Lafontaine(20-07-2003)

PS ma source : "Fenêtre ouverte sur le monde", un netblog de Charles Desjardins

Sans eux...

UN MONDE SANS NOIRS?
On raconte une histoire très amusante et très révélatrice à propos d'un groupe de Blancs qui en avaient marre des Noirs.
Ces Blancs avaient décidé, d'un commun accord, de s'évader vers un monde meilleur. Ils étaient donc passés par un tunnel très sombre pour ressortir dans une sorte de zone nébuleuse au coeur d'une Amérique sans Noirs, où toute trace de leur passage avait disparue.
Au début, ces Blancs poussèrent un soupir de soulagement.
Enfin, se dirent-ils, finis les crimes, la drogue, la violence et le bien-être social.
Tous les Noirs ont disparus.

Mais soudainement, ils furent confrontés à une toute autre réalité, la nouvelle Amérique n'était plus qu'une grande terre aride et stérile.
Les bonnes récoltes étaient rares car le pays s'était, jusque là, nourri grâce au travail des esclaves noirs dans les champs.
Il n'y avait pas de villes avec d'immenses gratte-ciel.
Car Alexander Mills, un Noir , avait inventé l'ascenseur et sans cette invention, on trouvait trop difficile de se rendre aux étages supérieurs.
Il n'y avait pratiquement pas d'automobiles car c'était Richard Spikes, un Noir, qui avait inventé la transmission automatique.
Joseph Gammel, un autre Noir, avait inventé le système de suralimentation pour les moteurs à combustion interne, et Garret A. Morgan, les feux de circulation.
En outre, on ne trouvait plus de réseau urbain express, car son précurseur, le tramway avait été inventé par un autre Noir, Elbert R. Robinson.

Même s'il y avait des rues où pouvaient circuler automobiles et autres rames ferroviaires express, elles étaient jonchées de papier et déchets, car Charles Brooks, un Noir, avait inventé la balayeuse motorisée.
Il y avait très peu de magasines et de livres car John Love avait inventé le taille-crayon, William Purvis, la plume à réservoir, et Lee Burridge, la machine à écrire, sans compter, W.A. Lovette avec sa nouvelle presse à imprimer.
Vous l'avez deviné ?

Ils étaient tous des Noirs.
Même si les Américains avaient pu écrire des lettres, des articles et des livres, ils n'auraient pu les livrer par la poste, car William Barry avait inventé le tampon manuel et Phillip Downing, la boite aux lettres.
Le gazon était jaunâtre et sec, car Joseph Smith avait inventé l'arrosoir mécanique, et John Burr, la tondeuse à gazon.
Lorsque les blancs entrèrent dans leurs maisons, ils trouvèrent que celles-ci étaient sombres, pas étonnant, Lewis Latimer avait inventé la lampe électrique, Michael Harvey, la lanterne, Grantville T. Woods, l'interrupteur régulateur automatique.
Enfin leurs maisons étaient toutes sales car Thomas W.Steward qui avait inventé la vadrouille (balai), et Lloyds P. Ray, le porte poussière ; leurs enfants les accueillirent à la porte pieds nus, débraillés et les cheveux en broussaille, à quoi fallait-il s'attendre?
Jan E. Matzelinger avait inventé la machine à formes de chaussures, Walter Sammons, le peigne, Sarah Boone, la planche à repasser, et George T.Samon, la sécheuse à linge.

Les Blancs se résignèrent finalement à prendre, une bouchée, dans tout ce chambardement, mais pas de chance, la nourriture était devenue pourrie car c'était un autre Noir, John Standard, qui avait inventé le réfrigérateur.
N'est-ce pas étonnant?

Que serait le monde moderne sans contribution des Noirs?
Martin Luther King Jr. a dit un jour : "Quand vous êtes prêts à partir pour le travail, sachez que la moitié de toutes les choses de et de tous les appareils dont vous vous êtes servis avant de quitter votre maison a été inventée par des Noirs".

Tout ça, pour vous dire chers frères et soeurs que l'histoire des Noirs ne se résume pas seulement à l'esclavage.
Quand nous pensons à : Frédérik Douglass, Martin Luther King Jr., Malcolm X, Marcus Garvey et Du Bois.

Diffusez ceci à tout le monde afin que tous sachent la vérité, c'est le minimum que nous puissions faire pour leur rendre hommage.
Comme disait Bob Marley : "Time will tell" (le temps le dira). BONNE JOURNEE,
Sysley and beni

Diffusez ces messages et informations autour de vous et agissez individuellement ou collectivement. Le silence est une forme de complicité! DRESSONS NOS FRONTS LONGTEMPS COURBES!

21.10.08

Espérances

Le monde est beau dans la vie tsé... Il s'agit juste de tomber sur les bonnes personnes... J'ai couru après j'pense... Pis au fond, chu content qu'il se soit jamais retourné. Parce que je pense pas, asteure que j'y repense, que j'aurais été ben ben heureux avec =p

Tu seras un bon ami, ok?

Dans la vie, je fais confiance que je vais ben trouver quelqu'un pas trop loin un moment donné... (Le venezuela... Côte-Nord... Chicoutimi...) C'est un peu loin.
Mais au fond, on sait jamais ce qui peut arriver.

Le monde est beau... J'vais finir par tomber sur qqn d'accessible...

17.10.08

À celui (ou celle) qui me lit :

C'est motivant des fois des commentaires... Je sais pas là, je fais juste dire ça de même... =-p
[LOVE]

Je'l savais que je tofferais pas!

Deux-trois petits mots et il me reprend dans sa main... Toutefois, peut-être que je viens de me rendre compte que ça vaut des fois[...]

16.10.08

...

Ben oui... Fallait bien s'y attendre!
Mau-dite Mar-de!

Chu tanné... Ben oui! Je m'en rend compte là! J'ai été complètement ridicule depuis un méchant boutte! Je vous remercie tous de votre patience... Mais tsé... Moi... Moi j'étais ben dans mes ptits feelings...

L'affaire qui arrive, c'est que j'ai eu la chance de lui reparler il n'y a pas tellement longtemps. J'ai compris qu'il était pas près pour rien... Pis qu'il était pas près de se donner une chance non plus... Finalement, je prend le bord pour vrai... Mais tsé, malgré tout, j'aurais sûrement pu garder ma patience encore...

Mais je pense pas que ça aurait été sage.

Chu tanné... Ben oui! J'vas arrêter de chercher des indices dans tout ce qu'il va me dire... J'ferai rien pour laisser sous-entendre quoique ce soit... Pis ça sera pas peut-être pas tellement un gros sacrifice si j'y arrive vraiment... Parce que peut-être bien que je me verrai en train de bâtir quelque chose d'autre...

C'est sûr, c'est juste une fantaisie encore, mais j'aime mieux croire en n'importe quoi qu'en rien pentoute...

Fac c'est ça...
...
...
Mais est-ce que chu capable de tenir mes résolutions?
"Le Coeur a des raisons que la Raison ne connaît point..."

15.10.08

Marianne

Marianne :
J'l'avait toujours su et toujours espéré... Mais maintenant que cé arrivé. On aurait dit que c'tait à moi à faire de quoi... Depuis je comprend pu rien. Peut-être que j'ai jamais rien compris... Comprends-tu? Des fois j'me dis que chu ben moins bonne que ben du monde... D'autre fois je me rassure et j'me dis que si chu ben icitte pis que chu pas là-bas, avec les autres, c'est qu'il y a une ben bonne raison... Hen? Vous comprenez... J'me dit que... Si cé moi qui a été choisit, c'est que'j dois être ben spéciale...

Oliver :
Ben oui... C'est ben pas compliqué!

Marianne :
Qu'est-ce t'en dis Maryse?

Susanne :
Ben d'la marde! Voère que tu fais ça d'même! J't'el dit là! Le pére le faisais pas d'même de son temps! Y's concentrait su chaque boulon pis su chaque visse pour que ça aboutisse à de quoi qui a ben d'l'air de queq'chose! Làlà! Ce que tu me montre... Ça devrait même pas être montré!

Maryse :
Continues...

Oliver :
Ben voyons! Un avion c't'un avion! Pis ça... Ça m'a ben d'l'air d'un avion! J'ai faites ça toute ma vie avec Popa! Pas comme toé qui est resté trop longtemps trop près de Moman!

Marianne :
Mais j'en reviens pas! Voir que c'est ben moi qui'l l'aurait tué le mononcle! J'ai pas rienque ça à faire dans la vie moi! Lancé des sortilèges!

Susanne (fort) :
Eille là on va s'entendre sur une chose!

Maryse :
Si le village au grand complet t'accuses de la sorcellerie qui a tué mononcle là! C'est que t'as ben dû faire de quoi pour attirer leur soupçon!

Oliver (sur la défensive) :
Quéssé tu veux tu ben que'j te dise!?

Marianne :
C'est pas moi! C'est pas moi c'est lui! C'est lui qui faisait des affaires pas catholiques! C'est lui qui avait l'air bizarre!

Susanne :
Dans sa cabane dans le bois, y faisait ben mieux!

Maryse (Silencieuse) :
Je sais pas de quoi tu parles.

Oliver (En colère) : Ben er'garde moé ben ma "belle"... M'a te la laissé la faire tu-seule si t'es pas contente! De toute manière on est né dans c'te maudit trou là! On a passé not' vie icitte pis Popa a toute faite depuis qu'il était coincé à se bâtir une foutue avion qui marcherait pas pire! Mais on sait ben! Y faisait ben mieux qu'moé le pére hen! S'pour ça qu'y'é mort dans un "Crash... d'avion"?

Marianne (Honteuse) :
Scuzes... C'est pas ce que j'ai voulu dire... J'ai parlé trop vite...

Susanne (Démolie) :
La prochaine fois... Retiens ta langue... J'te'l pardonnerai pas une seule autre fois...

Maryse (Sèche) : Si t'as encore de quoi du genre à dire... M'en va te laissé crever su'a table... Pis j'te'l dit làlà : Prends gardes... Pass chu vraiment pas sûr qu'il y a quelqu'un d'autre dans c'te boutte-citte qui est prêt à faire de quoi pour t'empêcher de manger des roches en pleine face... Chu tanné moi aussi de toutes les injustices... Mais c'est parce qu'il y a des réactions comme la tienne partout où on r'garde qu'elles surviennent...

Oliver (Radoucie) :
S'pas comme si j'avais tort... On est pressé-là... On a pu l'temps de s'amuser à vérifier chaque tite affaire! Y s'en vienne nous chercher bentôt là... On est presque le prochain sur la liste...

Marianne :
Je te l'ai dit, j'm'excuse... Au fond... Au fond s'pass j'ai peur... J'le sens pas... Pis j'ai pas confiance en toi... Pas dans la vie, mais je pense pas qu'tu vas m'sauver... Des fois j'me dis qu'j'aimerais mieux m'laissé crever pour des crimes que j'ai pas faites, plutôt que'd vivre avec le poids des mauvais regards...

Susanne :
T'as ben raison... On fait ça... J'ai d'aut' chose à faire de toute façon... M'a te laissé règler ça... Mais je t'averties... Si tu fais la même bêtise que Popa, m'en va te trucider encore plus... Parce que... Parce que j'supporterais pas ça... J'pourrais pas... Vas-y mon coeur... Vas-y! Travailles dur comme t'auras jamais travaillé... Pis envole toi toujours ben! Pis... Minqu'on s'ervoye, à notre outre-monde... Tu'm conteras comment que c'tait de planer avec les ouaseaux... Tu me raconteras les histoires que le soleil t'auras racontés... Parce que moi... Ben moi ça va faire un boute qui m'auras pu éclairé...

Maryse :
J'ai confiance en toi... Sois forte... Pis si on se sépare... C'est juste pour mieux s'ertrouver... J't'aime ben ma belle, pis surtout... Watch toi...

Oliver :
Merci... J'pourrai jamais t'oublier tsé... Pis j'vas toujours pensé à toi... Tout ce que j'aurai vécu... Ça l'aura été pour nous deux ok?

Marianne :
J'réussirai pas à sauver le village de leur mauvais actes... Mais minque la vraie histoire va finir par se faire savoir... La corde va se tendre... Pis j'm'en va être en haut pour les attendre pis leur dire... Ouin... M'en va leur raconté tout c'qui cé passé pour vrai... Pis l'mononcle y va ben crever à toé jours en enfer...

14.10.08

Impro!

C'était vraiment une belle soirée je trouve! Je suis content d'avoir été là! Mais j'écris surtout pour attirer l'attention sur quelque chose qui s'est dit dans le match... Un moment donné, l'une des joueuses à dit : "Chaque torchon a sa guenille..."
-Marie Laberge-

C'était avant la guerre à l'Anse-à-Gilles

Elle est tellement bonne cette pièce là! Quatre personnages, seulement quatre personnages, mais Dieu qu'ils sont beaux et qu'ils sont bon! Attention, quatre personnages sur scène, mais Dieu sait qu'on voit évoluer plusieurs autres qui ne parleront ni même apparaîtront sur scène! La pièce s'étant sur presque toute une année (pas comme Un Simple Soldat qui dure 10 ans)!
C'était la première oeuvre de Marie Laberge que j'ai lu en entier à vie! Je dis "en entier" parce que j'ai déjà essayé de lire Gabrielle et le reste de la trilogie "Le Goût du Bonheur", mais j'ai pas réussis... Quelques lignes m'avaient déjà lassées à l'époque... Mais il faut dire aussi que j'étais plus jeune et que je préférais de loin que Shihna atteigne le niveau 54 pour obtenir sa technique "Demon Seal" plutôt que de suivre ces longues (et pourtant si merveilleuses) histoires d'amour...

Peu m'importe aujourd'hui! Je me suis lancé en quête de lecture et je compte bien le poursuivre ce périple au coeur des lettres!

13.10.08

Réplique...

...que je viens d'entendre dans le film d'amour qui joue à la télé en même temps que je fais mes devoirs:

"Il m'arrive de me sentir si seule que j'en oublie le jour où on est et comment je m'appelle..."

Messemble c'est beau malgré que ça soit triste...

Parce que j'avais oublié...

C'est toute une révélation quand on se fait dire par son Daemon qu'on a tout oublié... Oublié qu'on aimait lire autrefois... Les délices de se plonger dans ces univers imaginaires qui font pourtant vibrer notre histoire... N'est-ce pas là un définition intéressante que l'on pourrait donner à l'art ou la culture? "Fenêtre vers un monde imaginaire construit dessus, dessous, autour et à même le monde réel..." Ne trouvez-vous pas juste de dire que l'art est en tout et tout est dans l'art? Ça me soulage énormément de me replonger dans une lecture, puis une seconde... Et qui sait où ça me mènera, sinon encore plus loin sur la route que je suivais autrefois!

12.10.08

Écriture Automatique? Ben ordinaire sûrement...

Pier :
Mais pourquoi? Pourquoi? Veux-tu ben m'dire quéssé que cé qui fait que té aussi entêté? Messemble ya jamais rien eu à faire avec toi t'as toujours été d'même! Pis t'es le seul dans maison itou! Pourquoi est-ce que cé qu'cé que tu l'as embrassé la blonde à Luc si "tu l'aimes pas" comme tu't tue à m'dire pour essayer de te faire pardonner? C'est complètement ridicule!

Joseph :
Ben non... Ben oui... Ben... Tu cé ben câline! J'fé pas exprès! Depu l'accident...

Pier :
Depu l'accident! Depu l'accident! Ya rien qu'ça qui sort de ta bouche bâzwell! Là là tu'l cé quéssé qui va arriver! Luc y va aboutir icitte pour te casser la yeule si Maria à s'ouvre sa grand-yeule!

Joseph :
Ben non là! C'est elle qui l'a voulu! À l'a fait exprès de tomber sa langue dans ma bouche!

Pier :
Ben cé ça j'veux dire! À va ben tout fére pour s'enlever l'blâme de d'ssus elle debord! C't'encore ben plus pire! Maria est pas conne, mais est pas ben ben sage... Spa pour rien qu'tout l'monde a des troubles avec Luc! C't'à cause d'elle! Là là! Y va aboutir icitte d'une menute à l'aut là! Tu nous as encore mis dan'l trouble Joseph, va encore falloir déménager!

Joseph :
Ben spas pire... S'avait l'air bien dan'l boute d'la ptite brune à longues jambes du dernier café avant d'aboutir icitte...

Pier :
Spas ça Joseph! Spas ça. (Silence) Tu penses toujours rienqu'à toé! Mais si t'allait rien qu'un peu plus... Rienque un peu plus loins que'l bout d'ton nez, tu verrais ben que moé j'la fais ma vie à chaque place qu'on arrête... Pis qu'mé affaires vont bon train... Mais à chaque fois...

Joseph :
Faut qu'tu t'sacrifie? M'en fou. Restes si tu veux... M'a partir tu-seul j't'ai jamais d'mander d'aide moé... Maudit t'épais...

(Il part)

Pier :
Yé parti... Ben tanpis... Au moins... Au moins j'y aurai dis ça... (Silence...) Mais j'y aurai jamais dit que'j l'aimais...

Je l'ai relu! Ça me touche pas vraiment, mais je trouve ça beau...

Ya des moments dans la vie où on voudrait parler, mais on parle pas...Ya des moments dans la vie où on voudrait pleurer, mais où on pleure pas...Ya des moments dans la vie où on voudrait mentir, mais on ment pas...Mentir aux autres, mais on leur ment pas...Se mentir à nous-même, mais on se ment pas...Qui a dit "Si on veut on peut..."?Sûrement que c'est juste moi qui me tourmente pour des trucs impertinents... Ça c'est un des grands mystères de la vie... Ne pas s'en faire avec les choses importantes et péter une dépression pour un détail... Un tout petit détail... Une toute petite chose, inutile, mais qui change quand même tout si on est prit comme moi... À ne pas s'en faire avec les choses importantes et à "péter une dépression" pour des détails...Je me souviendrai toujours de celui que j'ai déjà oublié... Celui que j'ai déjà oublié a dit : "Il arrive que les grandes décisions ne se prennent pas, mais se forment d'elles-mêmes."Alors je suppose que si la décision se forme d'elle-même on a pas à s'en soucier... non?Sûrement que je m'en fait pour rien... "C'est une force de ne pas pleurer, mais s'en est une autre de le faire..." Dans l'un ou l'autre des cas, je ne suis pas très malin...Enfin bon... J'aime pas que le monde s'inquiète... Inquiètez-vous pas... C'est juste que des boutes, le Gilles qui saute partout avec ses airs de petits enfants est fatigué de jouer à l'innocence... De faire semblant qu'il comprend pas des trucs qu'il comprend et de faire semblant qu'il comprend ceux qu'il ne comprend pas réellement...Ça devient très confu à la fin...Enfin bon... J'aime pas non plus quand le monde vient me voir en disant : "Est-ce que c'est ça que tu as voulu dire sur ton blog?" Alors ne venez pas me demander: "Est-ce que c'est ça que tu as voulu dire sur ton blog?"Parce que assurément que c'est ça... Mais...Ya des moments dans la vie où on voudrait parler, mais on parle pas...Ya des moments dans la vie où on voudrait pleurer, mais où on pleure pas...Ya des moments dans la vie où on voudrait mentir, mais on ment pas...Mentir aux autres, mais on leur ment pas...Se mentir à nous-même, mais on se ment pas... Parce qu'on peut pas... Parce que je peut pas..."La franchise ne consiste pas à dire tout ce que l'on pense, mais à penser tout ce que l'on dit..."Je veux rester franc...Peut-être que c'est pour ça qu'on parle pas... Parce qu'on veut rester franc... Peut-être que c'est pour ça qu'on pleure pas... Parce qu'on veut pas montrer qu'on voudrait parler...Peut-être que c'est pour ça qu'on se ment à la fin... Parce qu'on veut pas avoir raison de pleurer...Mais bon... Sûrement que je m'en fait pour rien... Sûrement que c'est ça... J'espère que c'est ça...Est-ce que c'est ça?...Si j'étais un mot : Espoir...

11.10.08

Hein!? =S

1hrs30mins... C'est pas si pire que ça...
Hen?