8.6.08

Parce que par intuition...

Intuition... C'est bien le bon mot? Il ne me manque pas de syllabe... Et puis c'est bien ce que je voulais dire... Intuition a bel et bien la bonne signification aussi... Intuition... C'est le mot qui m'est venu en tête par une merveilleuse soirée d'un chaud juin.

Intuition... C'est ça qui m'a guider pendant une longue et belle marche de quatre heures et quart pendant que l'aventure du massacre se répétait quelque part, ailleurs de Valleyfiel"d". J'ai passer devant Don Proctor, Daudely, Vanette et Turquoise, mais tous semblait perdu dans l'obscurité. J'ai traduit leur silence par leur absence et je poursuivis mon chemin selon mon instinct... Ou mon destin? Peu importe...

Par ce poste peu pertinent, j'entend raconté une merveilleuse aventure subtile pour que je puisse m'en souvenir.

Mon intuition, après avoir longtemps remonté les rails aurorales, m'a mené jusqu'au bord de l'eau où je partageais sans être vu l'esprit léger du bon printemps. Et puis, sans que je m'en rende compte, je m'étais ajouter à une longue file à la crèmerie. À moitié dans la rue, les clients du Dairy Queen lèchaient leurs rafraîchissant trésor...

Jusque là toujours intuitif, j'attendais avec une douce impatience qu'on prenne ma commande... Toutefois une belle surprise m'attendais.

Un parfait inconnu.

Sans qu'on ne se connaisse, on a prit le temps de jaser, en attendant, à propos de tout et de rien. J'ai trouver rassurant qu'il y ait encore des gens veillants "en général dans la vie". Une fois mon "Grand Flotteur à la Fraise" en main, on a fait un bout de chemin ensemble, tout deux sachant, pertinemment, que nos chemins s'écarteraient l'un de l'autre bientôt.

Pourtant, je ne pu retenir un "à bientôt" lorsque nous nous sommes séparés. Je me suis tristement repris avec un "ou plutôt à la prochaine", mais je me suis demandé pourquoi j'aurais laisser échapper avec autant de conviction ce premier énoncé...

Je rejoint plus tard, grâce aux bons conseils du parfait inconnu, le relais pour la vie.

En réponse au commentaire de "Celle qui vit de l'autre côtés des pages", j'étais tout-à-fait sincère. Je prend la peine de le préciser ici, en plein milieu d'un poste, parce que sans ce merveilleux et court message qu'elle a posté je n'aurais jamais trouver aussi beau ce que j'ai vu.

À l'entrée du stationnement, quelques bénévoles attendaient que quelques gens entrent sur leur "site". Par intuition, j'ai su que j'avais l'air bizarre avec mon "Est-ce qu'il est trop tard pour aller faire quelques tours de pistes?" avec un flotteur à la fraise et un air tout-à-fait "lonely". Pourtant, son "Vous pouvez aller rejoindre les autres et marcher avec eux, il n'y a aucun problème", s'est quand même fait rassurant.

Puis, par intuition, j'ai su que j'avais l'air étrange en partant, à la Mademoiselle C, en direction des lampions encore éteints. Je ne me prononçai pas trop au départ. Je regardais, invisible, les bénévoles avec des yeux "merci" et je partais vers un autre. J'étais, à ce moment-là, entre la recherche de compagnie et la recherche de solitude.

J'entrepris un premier tour tout d'abord très silencieusement. Et il y avait cette chanson que je ne connaitrai jamais le titre... Le silence était en moi, le silence me possèdait. Pour la première fois dans ma vie, je m'étais tu, corps et âmes, paroles et pensées.

Le silence.

Par intuition, j'ai sentie que je ne réfléchissait plus. Ma tête était close, mon coeur était allumé. C'est tout ce qui comptait. Et puis j'ai pleuré. J'ai pleurer chaud. J'ai pleurer doux. J'ai pleuré vide et plein. J'ai pleurer dans mon flotteur, j'ai pleurer sur mes pieds brûlés, j'ai pleuré comme je n'avais jamais pleuré. J'ai déjà pleuré plus que ça, mais jamais ça n'avait été vibrant comme ça.

Pleurer. Silence. Intuition...

Je savais que j'aurais trouver des gens... J'abandonnai la solitude et essuyai mes larmes en voyant ces deux amours, puis l'autre qui vint nous rejoindre. Ensemble, on a passé une belle soirée...

Puis... Dodo...

Réveil...

Tout est à recommencer, mais avec une frustration nouvelle, plus intense, plus sévère, plus violente, plus persistente. Une épreuve?

Je ne sais plus... Le soir de la veille, j'ai perdu l'intuition...

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